Des communautés transformées

Lorsque les partenaires locaux mettent en œuvre un projet, son impact va parfois bien au-delà des activités prévues. C’est ce qui rend d’autant plus motivant le travail avec nos partenaires chrétiens sur place.

Répondre aux besoins matériels et physiques de communautés vulnérables est essentiel : équiper un centre de santé, fournir des médicaments ou installer un point d’eau sont autant d’actions concrètes qui améliorent de façon tangible le quotidien des bénéficiaires de ces projets. 

Des bienfaits insoupçonnés 

Lorsque le suivi des projets financés est réalisé, l’équipe de suivi vérifie que les activités prévues ont bien eu lieu. Pour cela, différents points sont examinés sur place ou à travers le rapport du partenaire : par exemple, le nombre de poulaillers mis en place ou le nombre de personnes formées, le matériel acheté et comment il est utilisé. 

Cependant, certains effets sont moins facilement quantifiables et palpables que ceux cités mais pourtant bien réels. Cela se passe à différents niveaux. Il peut s’agir de villages voisins de celui bénéficiaire du projet qui commencent à imiter les pratiques enseignées par les partenaires. Par exemple, ils vont reproduire certaines pratiques agricoles nouvelles, améliorant les conditions de vie de personnes n’ayant pas bénéficié directement du projet. 

Des projets qui (ré)unissent

Certaines activités créent de la cohésion au sein de la communauté. Les groupes d’épargne et de crédit, en particulier, permettent aux membres de se rapprocher et de créer des relations qui n’existaient pas auparavant. Parfois, des pasteurs sont acceptés par la communauté qui les rejetait jusqu’alors, car ils lui ont fait du bien. 

Grâce à un projet Impulsion économique pour des déplacés du nord du Burkina qui avaient trouvé refuge à Ouagadougou, un homme a pu reprendre une activité professionnelle et générer suffisamment de revenus pour faire venir sa famille restée au nord et qu’il n’avait pas vue depuis 3 ans. 

Un témoignage puissant  

Deux autres projets au Burkina, menés à deux endroits différents et par deux partenaires distincts, ont fait dire aux responsables musulmans d’un quartier et d’un village qu’ils ne savaient pas que les chrétiens pouvaient faire autant de bien. 

Tout comme nous ne connaissons pas tous les effets de nos prières, nous sommes loin de connaître tous les effets du soutien envoyé aux associations chrétiennes locales qui agissent sur le terrain. C’est pourquoi « ne nous lassons pas de faire le bien », comme nous encourage l’apôtre Paul dans Galates car nous moissonnerons certainement au temps convenable et cette moisson, ce sont des vies transformées dans des contextes particulièrement difficiles. 

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