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Mise à jour : 19/03/2025
La situation
Entre janvier et février 2025, Goma puis Bukavu, capitales respectives du Nord Kivu et du Sud Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, sont tombées aux mains du groupe armé M23 et de ses soutiens. Sur place, la situation est devenue intolérable.
« La loi n’existe pas. La vie de l’homme est prise comme [celle d’] un vaurien. Nous vivons dans un monde de terreur. » résume un pasteur local.
Coupures d’eau et d’électricité, fermeture des banques, des écoles, des magasins, de l’aéroport, vols, pillages, massacres, violences sexuelles, démantèlement des camps de déplacés… La ville de Goma est à l’arrêt et plongée dans la terreur et le chaos.
Au nombre des victimes :
- Les déplacés qui ont vu leur maison détruite, mais souhaitent malgré tout retourner dans leur village.
- Des personnes, qui attendaient que la situation se calme dans des camps de déplacés et ont été chassées par les rebelles et les camps incendiés.
- Les femmes et les enfants des militaires tués lors de l’entrée des rebelles dans Goma puis sur le champ de bataille. Ces femmes et enfants sont réfugiés dans les écoles et les églises et pourchassés par les rebelles.
Donner pour le Fonds d'urgence RDC
LES ACTIONS DE NOTRE PARTENAIRE
Dans l’incapacité de se rendre sur place, Bana Ya Kivuvu, partenaire de longue date du SEL en RDC, agit dans la mesure de ses capacités et reste actif dans la prière. Il travaille étroitement avec les églises de Goma et une ONG locale, CAPCO. Ensemble, ils mobilisent leurs forces pour répondre aux besoins les plus urgents, à savoir :
- Aider les déplacés à rentrer discrètement dans leur village en pourvoyant à des moyens de transports ou à des bâches pour se loger dans leurs maisons détruites
- Aider les familles accueillies dans les églises par des kits alimentaires ou une aide au logement.
- Pour l’heure, 45 familles ont pu recevoir des kits alimentaires et matériels, et 10 familles ont pu retourner dans leur village.
- Accompagner les femmes et jeunes filles victimes de violences sexuelles par un accompagnement psychologique d'urgence
« Nous croyons que cela va passer parce que Dieu a son temps qui est différent du temps des hommes. » témoigne avec confiance le pasteur de Goma. Oui, au cœur de cette crise, ces chrétiens puisent leur espérance et leurs forces en Dieu ; ainsi, à leur tour ils sont en mesure d’aimer concrètement et briller comme des lumières au milieu des ténèbres.
NOUS AVONS BESOIN DE VOUS :
- Prier : pour les familles qui ont tout perdu (personnes chères, maison…), pour les organisations et églises locales engagées au côté des victimes, pour un apaisement de la situation.
- Donner : chaque don fait une énorme différence et nous vous sommes reconnaissants pour tout ce que vous avez déjà fait pour ce pays. Ensemble, aidons-les affronter cette épreuve.
Votre don sera affecté en priorité aux actions d’urgence de nos partenaires en République démocratique du Congo. Si les montants nécessaires pour les couvrir venaient à être atteints, votre don sera affecté à une future urgence dans le monde.
Les dons du SEL sont remis directement aux associations partenaires locales, gérées par des chrétiens locaux, et viennent couvrir des dépenses engagées par elles seules. En aucun cas, le SEL ne verse de fonds à des instances intermédiaires (gouvernement, régions, mairie, etc.), parce que ce ne sont pas elles qui interviennent dans les projets de nos partenaires. Cela permet aussi une meilleure transparence et traçabilité dans l’emploi des fonds, d’autant plus que les dépenses effectuées par nos partenaires sont strictement contrôlées par le SEL.