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Une vie sauvée par la solidarité

À Dhaka, au Bangladesh, la dengue frappe chaque année des milliers d’enfants, mettant de nombreuses familles en détresse. Tout jeune, Manvith en a été victime. Alors que tout semblait perdu, l’amour indéfectible de sa mère, le fidèle soutien de sa famille et l’aide précieuse d’un Centre de Développement de l’Enfant et du Jeune (CDEJ) ont permis un véritable miracle.

Image d'une femme portant un jeune garçon sur ses genoux.

Manvith voit le jour dans des circonstances éprouvantes : sa mère, Mereen, est seule suite à l’abandon de son mari pendant sa grossesse. Pourtant, le nourrisson apporte une immense joie à la jeune mère qui considère son arrivée comme une bénédiction inespérée. Trouvant soutien et réconfort auprès de ses parents et de sa sœur, elle s’efforce de donner à son fils le cadre le plus heureux et sain possible. Travaillant comme professeur de danse à temps plein dans une école ainsi qu’à temps partiel dans un CDEJ, un lieu cher à son cœur, elle élève pleine de reconnaissance, ce petit garçon curieux et plein de vie. 

La fièvre de l’urgence 

Malheureusement, peu de temps avant son premier anniversaire, la dengue frappe la ville et Manvith en est l’une des plus jeunes victimes. En quelques jours, son état se dégrade dangereusement : son taux de plaquettes chute à un niveau critique. Sa mère, terrifiée, se précipite à l’hôpital public le plus proche, déjà saturé. Aucun lit n’est disponible, pas même un espace pour s’asseoir par terre. « J'avais l'impression que Dieu n'avait pas encore fini de tester mes limites », se souvient Mereen. 

L’amour pour remède 

Face à l’urgence, le CDEJ dans lequel travaille Mereen mobilise son réseau pour trouver un hôpital capable d’accueillir l’enfant. Grâce à l’intervention de Bilash, le travailleur social du Centre, et au soutien indéfectible de la famille, un lit est finalement trouvé dans un établissement plus éloigné. Ratan, le grand-père de Manvith, n’a qu’une prière : que son petit-fils soit sauvé. « Le CDEJ était notre plus grand espoir. En tant que père, je ne pouvais pas supporter de voir le désespoir de ma fille et la souffrance de mon petit-fils », confie-t-il. 

Guérir et s’épanouir 

Manvith reste hospitalisé pendant deux longues semaines, entre perfusions, analyses sanguines et médicaments. Sa mère ne quitte jamais son chevet, puisant sa force dans sa foi et dans l’amour de ses proches. Peu à peu, l’enfant retrouve des couleurs, signe que la maladie recule. Lorsqu’il peut enfin rentrer chez lui, le soulagement est immense pour toute la famille. 

Deux femmes échangeant un sac, l'une portant un enfant.

De retour à la maison, Manvith redécouvre avec bonheur le monde extérieur. Fini l’odeur d’hôpital et les piqûres incessantes : il marche à nouveau aux côtés de sa mère et de son grand-père, fasciné par les rues animées de Dhaka. Un an après cette épreuve, il s’amuse à courir après les enfants plus âgés du Centre, gribouille avec ses crayons de couleurs et rit aux éclats ! « C’est une bénédiction de voir les enfants courir joyeusement ! Cela nous donne le courage de les servir encore mieux », déclare Bilash un sourire aux lèvres. 

Un rôle vital 

Aujourd’hui, le CDEJ ne relâche pas ses efforts pour protéger Manvith et ses camarades. Il draine l’eau stagnante, distribue des moustiquaires et sensibilise les familles aux mesures préventives contre la dengue. Pourtant, les défis persistent : l’ouverture des canalisations, les déchets et les travaux de voirie compliquent la lutte contre la maladie. 

Malgré ces obstacles, l’engagement du Centre demeure inébranlable. Pour Mereen, voir son fils s’épanouir est la plus belle des récompenses : la preuve que l’amour et la solidarité peuvent triompher de l’adversité ! 

Ensemble, nous pouvons offrir un avenir meilleur à des enfants comme Manvith. Parrainer un enfant, c’est l’aider à surmonter les épreuves que la vie lui réserve ! 

Parrainer un enfant