Alice et Dan Luiten : deux voix, un même cœur !
Dans cette interview, Alice et Dan Luiten évoquent la façon dont ils vivent au quotidien, et en couple, l’amour pour leur prochain. Découvrez leur parcours inspirant entre générosité, dévouement et complicité, où la solidarité devient un mode de vie au service des autres et de Dieu.
Nous avons souvent eu l’occasion de vous entendre vous présenter, alors pour corser l’exercice, pourriez-vous présenter votre conjoint ?
Alice Luiten : Je le présenterais d'abord comme mon mari, pour que ce soit bien clair (rires). Je le décrirais aussi comme un homme très gentil et qui reste fidèle à lui-même que ce soit seul, en public, avec des inconnus ou des proches, j'apprécie beaucoup cela.
Dan Luiten : Alice est une femme généreuse qui aime les autres, l'Église, et qui aime servir. C'est une véritable machine de travail (rires) ! Elle a une capacité incroyable à gérer plusieurs projets en même temps et à se projeter dans l'avenir, ce qui est loin d'être mon cas, c'est pour cela qu'on se complète si bien.
Vous êtes ambassadeurs du SEL depuis plusieurs années. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce partenariat ?
DL : Le SEL a été la réponse à notre désir d'aider à un niveau international. Avant, on le faisait à notre échelle, mais c'était limité. Maintenant, nous avons un point d'ancrage concret pour encourager les gens à aider et à être solidaires, que ce soit auprès d’un enfant, d’une famille, ou d’une communauté pour soutenir des actions comme la construction de puits. C'est cela qui fait la différence.
AL : Ce qui nous plaît le plus, c'est le côté "SEL", pas nécessairement le rôle d'ambassadeur. Ce que j'aime vraiment, c'est cette organisation qui a un énorme cœur et qui incarne ses valeurs. À travers le SEL et notre ministère, nous avons l'occasion d'apporter quelque chose de bénéfique aux autres, de lutter contre la précarité et la pauvreté. C'est cela qui me plaît.
Vous parlez d’« être solidaires », qu’est-ce que la solidarité pour vous ?
DL : C’est être présent pour quelqu'un qui ne peut pas avancer seul, c'est l'aider à progresser, à se relever, comme le dit la parole de Jésus : "Deux valent mieux qu'un, car si l'un tombe, l'autre le relève." C'est aussi être une voix pour ceux qui n'en ont pas. La solidarité, c'est penser aux autres, les encourager, prier pour eux et manifester de l'amour.
AL : Oui, c'est aimer son prochain. Et cela peut se manifester de différentes manières : par la considération que l'on a pour les autres, par des actions concrètes, etc.
Comment vivez-vous cette solidarité au quotidien, en tant qu'individus et en tant que couple ?
AL : On essaye de le faire au quotidien, nous n'avons pas forcément un domaine spécifique où l'on agit, c'est plutôt diffus. Comme je disais, cela passe par l'amour du prochain, qui se manifeste de diverses manières. Pour moi, c'est être là pour les autres, alors, dans tout ce que l'on fait, on essaie de le faire pour les autres. Cela se traduit par exemple par la générosité : en ouvrant notre maison, en apportant un soutien financier concret, ou encore en donnant de notre temps.
DL : Cette solidarité et cet amour de notre prochain se manifestent dans tout ce que nous faisons, que ce soit à travers les concerts, les soirées de louange, ou en soutenant des organismes qui font la différence, comme une amie qui a ouvert un orphelinat au Bénin. Nous ne sommes peut-être pas sur le terrain, mais en levant des fonds pour des actions concrètes, nous pouvons contribuer.
Quels sont les avantages et les difficultés de vivre cette solidarité en couple ?
AL : Les avantages sont nombreux : on partage le même cœur, on est unis, et on peut être intentionnels dans notre gestion des finances, de notre temps, et dans notre manière de transmettre notre message. On le fait à deux, ce qui rend tout plus fort.
DL : La principale difficulté pour Alice est de devoir voyager avec moi pour parler du SEL, car elle n'aime pas voyager. Mais une fois qu'elle prend la parole, on ne dirait pas qu'elle a peur ; elle gère cela très bien ! Ensuite, bien sûr, cela nous arrive de nous disputer quand on doit faire les choses ensemble, comme pour d'autres sujets, mais on apprend à composer ensemble.
Quel encouragement donneriez-vous à une personne qui souhaite s'engager pour son prochain ?
AL : Le premier verset que j'ai appris, et que je retiens toujours malgré ma mauvaise mémoire, c'est "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir." Donner procure un grand bonheur. Penser aux autres nous remplit, nous bénit, nous fait grandir. Il y a vingt ans, quand nous étions un jeune couple d’étudiants, très souvent, lorsqu’il y avait des repas, les gens nous donnaient ce qu’il restait de nourriture. J’ai été vraiment marquée parce qu’à l’époque, cela faisait une énorme différence pour nous. Alors, à chaque fois qu’on accueille, à la fin du repas, on redistribue à ceux qui ont des enfants ou une grande famille ou aux jeunes étudiants. C’est quelque chose que l’on peut faire dans la vie de tous les jours sans être connu ou avoir un ministère ou quoi que ce soit. Ce sont par des petits actes, vraiment tout simples, qu’on peut aider notre prochain.
Si, comme nous, Alice et Dan vous inspirent : retrouvez-les dans La Rue du SEL. Vous y découvrirez la façon dont ils utilisent les dons que Dieu leur a donnés pour faire reculer la pauvreté !
Et pour ne rien manquer des prochains événements de Dan, rendez-vous sur son site : https://danluiten.com/evenements