En Asie, des écoliers courageux …
Aller à l’école, rentrer à la maison et faire ses devoirs, c’est le quotidien de la plupart des enfants. Mais quand la pauvreté s’invite, l’école n’est plus une priorité face au défi de trouver ne serait-ce que de quoi manger pour vivre. Dans cet article, découvrez les témoignages d’enfants issus de familles pauvres, mais qui, grâce au parrainage, sont aujourd’hui heureux et fiers de pouvoir aller à l’école et préparer leur avenir.
Les enfants qui apprennent dans un contexte scolaire, et qui ont les moyens de faire leurs devoirs à la maison, ont de meilleures perspectives d’avenir que ceux qui n’en n’ont pas la chance. C’est pourquoi le parrainage d’enfants est si important. Grâce au soutien des marraines, des parrains et des équipes des centres d’accueil, les enfants peuvent enfin aller à l’école. L’éducation leur donne une chance de sortir du cercle vicieux de la pauvreté dans lequel leurs familles sont enfermées.
Les images de cet article montrent ô combien les enfants parrainés sont motivés à étudier, et ce malgré des conditions souvent difficiles.
Sirasak et Chaiweera, Thaïlande
Chaiweera, 14 ans, et Sirasak (à droite), 15 ans, vont dans la même école non loin de chez eux. Ils se sont rencontrés en période de vacances scolaires, à l’église devant laquelle ils sont assis. Régulièrement, en soirée, ils se rejoignent pour faire leurs devoirs ensemble, ce qui leur permet de s’aider mutuellement. Ce qu’ils préfèrent : réviser leur liste de vocabulaire en chinois.
Karmaly, Bengladeshe
Karmaly (à gauche), âgée de 8 ans, et sa sœur font leurs devoirs sous l’œil attentif de leur papa, qui se garde toujours un peu de temps le soir pour les aider. Il est lui-même allé à l’école, mais a dû arrêter au lycée. Aujourd’hui, il souhaite que ses enfants puissent aller au bout de leurs études, afin d’avoir un avenir meilleur.
« J’aime lire les histoires dans mon cahier et les partager avec mes amis quand nous nous retrouvons au centre d’accueil », confie Karmaly.
Angelica, Angelou et Angela, Philippines
Quand sonne l’heure de faire leurs devoirs, les trois sœurs, Angelica, Angelou et Angela, s’installent dans leur cave. « Je m’assieds sur le sol pour étudier », partage Angelica, qui préfère travailler le matin. Ses sœurs, Angelou et Angela, font leurs devoirs le soir après manger. Angelica, qui souhaite obtenir une licence pour, plus tard, devenir enseignante, ajoute :
« Il fait toujours sombre et humide dans notre maison, mais cela ne nous empêche pas de bien étudier. ».
Yaowapa, Thaïlande
Yaowapa, âgée de 14 ans, fait ses devoirs avant d’aller se coucher. Elle partage son expérience d’écolière :
« Mon professeur de Thaï nous donne beaucoup de devoirs. Mais j’aime mes cours d’anglais, et plus tard, je voudrais devenir professeur d’anglais. »
Leonardo, Indonésie
Leonardo, 10 ans, et ses amis vivent au sein d’une petite communauté indonésienne, au bord de la mer. C’est là qu’ils font quotidiennement leurs devoirs. Les coupures de courant sont fréquentes dans le village, à cause du faible approvisionnement en électricité. Mais les enfants n’en prennent pas moins plaisir à étudier ensemble. Leonardo, le troisième garçon en partant de la droite, dit qu’il aime beaucoup lire et répondre aux questions.
Kyle et Karylle, Philippines
Kyle, âgée de 16 ans, et sa sœur Karylle, 14 ans, font leurs devoirs sur leur table à manger – la seule table à disposition dans leur petite maison. Leur mère les encourage à rêver grand et est une inspiration pour elles, car elle a obtenu un diplôme universitaire. Plus tard, Kyle se voit chef cuisinier, et Karylle, hôtesse de l’air.
Chanikan, Thaïlande
Chanikan est âgée de 13 ans et fait ses devoirs dans sa chambre.
« A l’école, mes professeurs me donnent beaucoup de devoirs, surtout en Thaï et en Mathématiques », partage-t-elle. « Mes devoirs préférés sont ceux de Sciences parce que j’aime faire des expériences, c’est vraiment génial ! ».
Madusha, Sri Lanka
Madusha (au milieu) a 12 ans et aide deux de ses cinq petits frères et sœurs à terminer leurs devoirs. Ils ne peuvent pas étudier au même moment parce qu’il n’y a pas assez de place dans la maison. Leurs parents sont fabricants de briques et veulent voir leurs enfants étudier afin qu’ils aient un meilleur travail qu’eux.
Sans l’aide financière et spirituelle de parrains et marraines engagés, ces enfants n’auraient sûrement pas eu la chance d’aller à l’école. Le soutien qu’ils reçoivent est précieux et leur permet de rêver grand !
Pour aller plus loin
Si vous souhaitez aider un enfant à être scolarisé, parrainez dès maintenant ! En Asie, en Afrique comme en Amérique Latine, des enfants sont en attente de parrainage.