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Pris dans un piège à pauvreté
En Afrique subsaharienne, pour les plus pauvres, l’autonomie financière semble souvent inatteignable. Beaucoup de femmes vivent aux dépends de leur époux sans avoir vraiment leur mot à dire sur la manière de gérer financièrement le ménage. Les jeunes qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école, quant à eux, risquent de traîner dans les rues. Et lorsque les plus pauvres souhaitent s’en sortir ils ont difficilement accès aux moyens nécessaires pour le faire : difficile de payer une formation quand on a à peine de quoi se nourrir ; ou comment réaliser son rêve lorsque personne ne souhaite investir en nous.
Faits et chiffres…
En Afrique subsaharienne, environ 41 % de la population vivait encore sous le seuil international de pauvreté en 2015. De tels chiffres rendent le travail des partenaires Impulsion Économique du SEL plus que pertinent. En aidant les populations à mettre en place des activités économiques, ce chiffre pourrait diminuer. Et il faut agir car en Afrique subsaharienne :
- Près de 95 millions de personnes n’avaient pas de compte bancaire en 2018 ; 65 millions utilisaient des solutions semi-formelles pour épargner.1
- Si les femmes avaient accès à un travail mieux rémunéré, il y aurait plus d’argent consacré à la scolarisation des enfants, notamment des filles, ce qui pourrait créer un cercle vertueux de croissance économique (FMI, 2013)
- Environ 97 millions d’enfants n’étaient pas scolarisés ou déscolarisés en 2017.1
J’ai abandonné l’école très tôt à cause des difficultés en famille et du manque de moyen de ma maman. À la maison mon frère et moi ne mangions pas à notre faim et dormions sur une natte à même le sol. Ma maman n’étant jamais à la maison, je passais tout mon temps dans les rues. Grâce au projet d’EPHRATA, j’ai été alphabétisé et j’apprends le métier de mon rêve. Ma maman me dit aujourd’hui qu’elle est fière de moi !
Oumar– Bénéficiaire d’EPHRATA
Parce qu’Oumar n’est pas le seul dans ce cas, les partenaires du SEL en Afrique subsaharienne sont bien décidés à agir : les plus pauvres ont besoin que des personnes croient suffisamment en leurs capacités pour leur donner le coup de pouce nécessaire. Avec un soutien concret, ils auront les moyens de développer une activité qui génère des revenus. C’est rempli de confiance en eux, qu’ils pourront désormais gagner en autonomie. Nos partenaires agissent donc à différents niveaux par :
- l’accès à des moyens financiers (prêts, épargne, microcrédit, etc.),
- la mise en place de sessions d’alphabétisation, La mise en place de formations techniques (savoir-faire) et qualifiantes (diplôme),
- le prêt ou don d’équipement ou de matériel nécessaire au développement d’une activité économique.
Soutenir les projets Impulsion Économique
1. Sources : Banque Mondiale, UNESCO, Rapport Mondial sur l’Afrique 2017 (UNECA)