Vous pourriez aussi être interessé par
Un exemple qui nous vient d'Ethiopie...
A l’image de Sélomé, soyons déterminés pour cette année nouvelle qui, même si elle s’annonce aussi terrible que les précédentes pour des millions d’individus en situation d’extrême pauvreté, n’en est pas moins une année où nous devons persévérer et placer notre confiance en Dieu dans le combat pour l’éradication de l'extrême pauvreté.
Souvenons-nous que d’autres combats jugés tout aussi « utopiques » ont déjà été remportés : souvenons-nous tout particulièrement, en cette année où nous commémorerons le 40ème anniversaire de la disparition de Martin Luther King, du défi de l’égalité entre les noirs et les blancs.
L'histoire de Sélomé, à méditer pour commencer l’année 2008.
Le Nouvel An est un jour très attendu par beaucoup d’Ethiopiens : après trois mois de fortes pluies, le soleil revient avec toute sa beauté et sa lumière.
Les chants d’enfants célébrant la nouvelle année, les préparatifs des festivités et repas traditionnels : tout cela vous remplit le cœur de joie, marque la fin d’une saison difficile et le début d’une autre, prévue plus douce…
Sélomé, une jeune fille Ethiopienne de 18 ans vit avec ses deux sœurs et son père qui travaille de nuit, (sa mère est décédée il y a 14 ans). Elle s’active, elle aussi, ce matin-là, à préparer la maison pour célébrer l’année nouvelle.
Mais ce matin-là, son père n’est pas rentré...
Pour elle et ses deux sœurs, le nouvel an a marqué la fin de la présence de leur père à la maison et le début de leurs vies d’orphelines.
Terrassée par cette absence, elle s’est rappelée ce qu’avait fait son père, il y a quelques années, après le décès de sa femme : il a frappé à la porte d’un centre d’accueil et demandé à ce que sa fille puisse être parrainée et ainsi aller à l’école. Ce fut, alors, comme un premier miracle dans sa petite vie.
Devenue, à son tour chargée de famille à l’âge de 18 ans, Sélomé se rappelle combien son père et les responsables du centre d’accueil où elle est parrainée l’ont toujours encouragée à se battre.
A elle maintenant, malgré l’absence et le chagrin, de lutter pour qu’elle et ses deux jeunes sœurs ne sombrent pas dans la misère.
Forte de sa confiance en Dieu, du soutien des responsables du centre d’accueil, et des lettres d’encouragement de son parrain et sa marraine, elle décide de trouver du travail, de pourvoir à l’éducation de ses deux jeunes sœurs, tout en poursuivant elle-même ses études.
Chacune des deux soeurs obtiendra des résultats scolaires impressionnants. Sélomé, quant à elle, continuera à fréquenter avec succès l'université informatique d'Addis Abeba.
« Dieu a été fidèle, et avec Lui, nous avons pu surmonter cela » témoigne Sélomé.
D’après un récit de Tigist Gizachew – Compassion Ethiopie