Réflexions sur l’Inde
Compassion a mis fin à son travail en Inde le 15 mars 2017. Un mois plus tard, nous avons célébré Pâques, méditant sur la puissance avec laquelle Jésus rachète et transforme au sein de la tristesse. Il y a toujours de l’espoir, un espoir qui vient d’une relation avec Jésus. Alors que nous continuons à […]
Compassion a mis fin à son travail en Inde le 15 mars 2017. Un mois plus tard, nous avons célébré Pâques, méditant sur la puissance avec laquelle Jésus rachète et transforme au sein de la tristesse. Il y a toujours de l’espoir, un espoir qui vient d’une relation avec Jésus.
Alors que nous continuons à prier pour l’Inde, Silas, Vice-président de la région Asie et ancien Directeur de Compassion Inde, partage quelques pensées avec nous.
- « Je me suis senti anéanti au-delà des mots, d’autant plus que je suis membre du personnel de Compassion et je vois ainsi souffrir mes compatriotes. Mais les Écritures nous rappellent : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu’on le craigne. » Ecclésiaste 3 : 14.
- « Même si je me sens brisé, je suis certain que c’est le plan de Dieu et que son plan durera à jamais. Ce ne sera peut-être pas ce que j’aurais désiré ou prié, mais je sais que Son Royaume durera, même dans cette fin douloureuse après 48 ans de ministère de Compassion. Aujourd’hui, tout peut sembler déprimant et décourageant aux yeux des hommes, mais pas de Dieu. Il suscite pour Son œuvre un reste qui met en pratique Sa commission et le travail se poursuit.
- « La vie ne commence jamais sans douleur : le Vendredi Saint est marqué par la douleur, le jour de Pâques par la vie. Avec Dieu, toutes choses deviennent nouvelles. J’ai l’assurance qu’en fêtant la résurrection, et parce qu’Il vit, Son travail vit aussi. Même si le programme de Compassion a pris fin en Inde, la semence de la mission auprès des enfants a été semée et grâce à la puissance de la Parole et de Sa commission, Dieu produira la vie, même dans une situation qui est, pour notre compréhension, morte.
- « Le travail continue, peut-être pas selon les termes de Compassion mais selon les termes de Dieu qui veut sauver et garder Ses enfants précieux. N’oublions pas que c’est Son travail et qu’Il nous invite à Le rejoindre (Jean 15 :16).
- « Je suis encouragé par les nombreuses actes accomplis par le corps de Christ en Inde qui montrent aux enfants qu’ils sont précieux, que Dieu s’occupe d’eux ; l’espérance continue. C’est une démonstration incroyable que Dieu n’en a pas fini avec l’Inde. Il commence un nouveau chapitre dans Son Histoire.
- « Des congrégations à proximité de celles touchées par l’arrêt de Compassion ont pris contact avec elles. Elles apportent de l’aide, peut-être pas au même niveau que Compassion, pour que les enfants continuent à se sentir reconnus, aimés et protégés.
- « Du fond de mon cœur, je dis « Merci » aux parrains. Vous avez été une bénédiction de la part de Dieu pour démarrer cette impulsion. Aujourd’hui, le programme de parrainage a été arrêté par l’homme (permis par Dieu). Cependant, le nombre d’enfants qui ont goûté l’amour de Dieu, les familles qui ont été touchées par l’amour de quelqu’un qui habite à des milliers de kilomètres, les marques d’affection et d’attention au milieu d’un « désert », sont un rappel puissant que vous avez été des instruments pour démarrer cet incroyable élan.
- « Aujourd’hui vous ne pouvez plus soutenir cette œuvre comme vous l’auriez voulu, mais vous pouvez être assurés que vous êtes des co-équipiers dans l’œuvre de Dieu. Comme dit Paul en 1 Cor.3:10
- « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. » Ce à quoi vous avez contribué ne s’est pas arrêté. Aujourd’hui cette construction continue sous une autre forme mais le Constructeur reste le même. Soyez béni, cher parrain, Dieu vous a utilisé et Il le fait encore… vous êtes Sa bénédiction pour les générations futures. »
Source : Article traduit du blog de Compassion UK