Le blog
En détails

De la ferme à l’assiette : une bonne solution pour une alimentation saine

Les programmes de parrainage essayent de répondre aux besoins physiques des enfants et de leur communauté. Grâce au Parrainage Plus, le SEL finance entre autres la production de fruits et légumes qui bénéficie à l’enfant parrainé, à sa famille et à toute sa communauté. Découvrez dans l’exemple qui suit l’histoire de Borisut !

Borisut vit dans une région rurale au Nord de la Thaïlande. La génération de ses grands-parents avait l’habitude de planter ses propres légumes. Mais à l’époque de Borisut, des routes avaient été construites jusqu’à son village et les gens de la ville embauchaient les villageois pour travailler dans leurs champs et leurs usines. Ainsi sa mère et son père travaillaient dur dans les champs des autres. Quant à leur jardin, il dépérissait faute de temps pour s’en occuper. Bien vite, plus aucun villageois ne planta ses propres légumes : ils finirent par acheter leur nourriture à d’autres cultivateurs.

Quand des cultivateurs ne plantent plus…

Malheureusement les légumes achetés contenaient des produits chimiques provenant de pesticides. À cause de cela, Borisut était souvent fiévreux et son petit frère avait des éruptions cutanées. De plus, acheter de la nourriture coutait cher : les parents de Borisut durent travailler encore plus pour que leurs enfants aillent à l’école. Malgré cela, l’argent manquait encore pour acheter de la viande : ils ne mangeaient donc que du riz et des légumes.

Un jour, le directeur du centre d’accueil de Compassion, partenaire du SEL, annonce à tous les parents :

« Plantez ce que vous mangez, et mangez ce que vous plantez ! Je vais vous apprendre à cultiver votre propre nourriture. Les enfants pourront aussi se joindre à nous ! »

Borisut est enthousiasmé par cette idée !

Plantez ce que vous mangez, mangez ce que vous plantez !

Ainsi, ils commencent à cultiver un grand jardin au centre de Compassion. Les enfants s’y promènent souvent et le personnel leur apprend à reconnaître les fruits et légumes et les différentes plantes consommables. Borisut sait désormais que les légumes n’ont pas besoin de produits chimiques pour grandir.

Il aide aussi son père et sa mère dans leur jardin. Mais à la surprise de Borisut, celui-ci se dessèche. Alors, grâce au directeur du centre, ses parents apprennent à conserver et stocker l’eau pour que les jardins restent verts toute l’année ! Maintenant, ils ramassent leur propre nourriture autour de leur maison pour leurs repas.

Le père de Borisut est devenu responsable de ce projet dans leur village. D’autres familles viennent aujourd’hui apprendre à cultiver leur propre jardin auprès de lui. Le village nagera bientôt sous les citrouilles et les bananes !

Lorsqu’ils ont trop de fruits et de légumes, le directeur du Centre aide les familles à vendre l’excédent à un petit marché qu’il a mis en place pour eux. Chaque jour, les familles se relaient au kiosque et vendent leurs produits aux gens d’autres villages. Ces derniers aiment acheter ces produits-là parce qu’ils savent qu’ils ont été cultivés sans ajout de produits chimiques nocifs.

Une nourriture saine aide à être en bonne santé

Depuis qu’ils ont cessé d’acheter des légumes cultivés avec des produits chimiques, Borisut n’a plus de fièvre et son petit frère n’a plus d’éruptions douloureuses. Non seulement ils sont en meilleure santé, mais ils économisent aussi beaucoup d’argent !

« Maintenant, dit Borisut, nous mangeons de la viande plus souvent et nous avons aussi de l’argent pour acheter des fournitures scolaires. »

Cette semaine, le directeur du Centre leur a fait part du besoin de nourriture d’un des enfants du centre d’accueil. La réaction de Borisut ?

« Je suis reconnaissant à Dieu de bénir nos jardins, car maintenant nous pouvons à notre tour, partager nos fruits et légumes avec les autres. »

Borisut dans un champ adossé souriant

Envie d'aller plus loin ?

Article inspiré du blog de Compassion International