Le blog
En détails

Changer le monde, un enfant à la fois

« Je suis avant tout une mère et une épouse », répond Anne lorsqu’on l’interroge sur qui elle est avant d’ajouter qu’elle est aussi Annenciel, artiste musicale au service de Dieu. Sa passion ? Faire découvrir Jésus aux plus petits ! Ambassadrice du SEL mais également marraine, nous avons eu l’occasion de l’interroger sur son parcours et son parrainage lors de son passage dans La Rue du SEL.

Pourquoi avoir créé Annenciel ?

Le ministère Annenciel a été créé pour faire découvrir aux enfants qui est Jésus à travers des contenus ! Je me suis aperçue que si on mettait les versets en musique, avec une bonne punchline et un bon tuto danse, les enfants apprenaient plus facilement les versets. J’ai donc sorti une série, Versets à emporter qui regroupe des passages bibliques clés qui pourraient aider les plus jeunes à faire de bons choix dans leur vie. 

Avez-vous toujours eu envie d’œuvrer de cette façon parmi les enfants ?

Non, j’étais professeur des écoles mais à l’Église je n’étais pas du tout investie auprès des enfants. Je n’ai même jamais pensé servir auprès des enfants. Mais Dieu savait pourquoi il m’avait créée. Un jour, alors que je priais, Dieu m’a mis à cœur de créer un spectacle pour la fête de la musique. J’ai tout de suite appelé mon pasteur de l’époque, de peur de changer d’avis, et je lui ai dit que je m’engageais à le faire. C’est en 2012 que j’ai monté mon premier spectacle. Ensuite, en 2013, j’ai quitté mon poste de professeur des écoles et je me suis lancée en tant qu’intermittente du spectacle. Cette année-là, j’ai rencontré Samantha Mourier que j’ai accompagnée pour former des moniteurs d’églises. Et puis, en 2014, Ivan Carluer, pasteur de MLK à Créteil, m’a appelée pour me demander de prendre en charge les enfants de sa communauté. 

Ce ministère vous a également fait rencontrer le SEL, pouvez-vous nous raconter ?

C’est grâce à mon mari. Il était avec une troupe à l’étranger et il avait l’habitude d’être partenaire de Compassion. On a cherché l’équivalent en France et on est tombé sur le SEL. J’ai appelé et j’ai dit que je souhaitais être ambassadrice pour parler du parrainage d’enfants lors de mes spectacles. 

Vous êtes vous-même marraine et avez eu l’occasion de rendre visite à votre filleule de l’époque. Comment avez-vous vécu cette expérience ? 

En novembre 2015, je suis allée voir Flavia, qui avait dix ans à l’époque, près de Recife, au Brésil. C’était un moment riche en émotions. On s’écrivait des lettres bien sûr mais se rencontrer en personne donne une autre dimension à la relation. Quand je suis arrivée, tous les enfants m’ont fait une haie d’honneur dans le centre d’accueil et chantaient pour nous accueillir. Et puis, au bout, il y avait Flavia. Au début, elle n’osait pas me regarder, puis on a commencé à apprendre à se connaître et elle m’a pris la main pour m’emmener dans la maison de ses grands-parents où elle vivait. C’était excitant mais il y avait aussi de l’appréhension de ne pas savoir comment cela allait se passer. 
 
Cette visite a donné davantage de sens à mon parrainage parce que j’ai pu me projeter, voir les fruits de mes semences et constater ce qui est fait sur place. 

Auriez-vous un message pour des personnes qui hésitent encore à parrainer ?  

Il y a une phrase que j’aime bien dire dans mes spectacles, c’est qu’on ne peut pas changer le monde, mais on peut changer le monde, un enfant à la fois. Ça vaut le coup de s’investir pour ces enfants qui peuvent se sentir dévalorisés à cause de leur situation. Grâce au parrainage, ils voient qu’ils ont de la valeur et ils reprennent espoir ! 

Un encouragement pour ceux qui parrainent déjà ?

Recevoir des lettres et savoir que quelqu’un pense à eux fait vraiment la différence pour les enfants ! J’avais écrit une chanson pour Flavia et je me rappelle qu’elle l’a écoutée trois fois et elle répétait : 

« Mais tu es sûre, la chanson parle de moi ? C’est vraiment de moi dont tu parles ? » 

Et puis, recevoir autre chose que des factures, recevoir des mots qui nous bénissent, cela fait plaisir et nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes. Il y a deux jours, j’ai reçu une lettre de Tanzanie de la part d’Angela, ma nouvelle filleule. Elle me disait :

« Je vais tout faire pour aller au bout de mes rêves ! » C’est beau et très encourageant !  

Ne manquez pas le passage d’Annenciel dans la Rue du SEL pour découvrir en quoi le parrainage est une façon de protéger les plus faibles. 

Pour aller plus loin

Retrouvez Annenciel et sa troupe en tournée pour leur spectacle Lapin Zinzin : 

  • Le lundi 31 octobre à Annecy 
  • Le samedi 3 décembre à Toulon