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5 mères courageuses dont l’amour est plus fort que la pauvreté

A l’occasion de la Fête des Mères, le 30 mai, nous voulons rendre hommage à toutes les mères courageuses d’ici et de là-bas ! Découvrez cinq femmes qui travaillent dur pour leurs enfants et les élèvent avec passion. Et quand plus rien ne va, elles savent accepter de l’aide.

« Sans que cela soit un devoir, il y a plus d’une mère qui donnerait sa vie pour ses enfants.« , Jean Gastaldi. 

Cette citation est véridique pour des millions de mères dans le monde. Qu’elles soient jeunes ou avancées en âge, riches ou pauvres, elles aiment leurs enfants de manière inconditionnelle. Et les mères de nos bénéficiaires ne sont pas en reste. 

Ces femmes courageuses seraient prêtes à tout pour leurs enfants. Vivant dans la pauvreté, avec un accès limité aux soins, à la nourriture et à l’éducation, certaines ont même traversé de terribles moments de deuil et de souffrance. Toutefois, elles persévèrent pour le bien de leurs familles. 

Smriti, Bangladesh

Smriti vit au nord du Bangladesh. Comme plusieurs femmes de sa communauté, elle travaille de longues heures dans des plantations de thé pour un maigre salaire. Bien qu’épuisée par ce travail difficile, elle redouble de courage lorsqu’elle apprend qu’elle va devenir mère, pour la première fois. Et les complications liées à la malnutrition et l’anémie n’entament en rien sa détermination à être en bonne santé, pour le bien-être de son enfant à naître. Accompagnée par un médecin traitant, elle reprend des forces et se prépare à accueillir son nouveau-né.  

Le jour de l’accouchement, Smriti n’a même pas le temps de se rendre à l’hôpital, son bébé Chalcio est pressé d’arriver. C’est finalement à la maison, et assistée de sa belle-mère, qu’elle donnera naissance à son premier fils. 

“Quand je repense aux douleurs de l’accouchement, je ne regrette rien. Quelle belle récompense de pouvoir tenir mon fils dans mes bras”, confie Smriti.  

Fabiola, Haïti

L’arrivée d’un enfant est souvent source de joie pour ceux qui l’apprennent. Celle de Fabiola était double quand elle a découvert qu’elle attendait des jumeaux. Sa joie se change pourtant rapidement en crainte lorsque le père des bébés l’abandonne, en apprenant la nouvelle. Comment allait-elle subvenir aux besoins de ses enfants ?  

Quelques semaines avant le terme, son monde s’écroule à nouveau quand sa mère meurt. Alors qu’elle organise les funérailles, Fabiola se sent complètement seule et effrayée à l’idée de devenir mère, sans personne à ses côtés. 

Entre larmes de chagrin et larmes de joie, elle accueille Marvah et Marvens dans ce monde. Mais six mois plus tard, une nouvelle crise frappe la famille qui est sur le point de se retrouver à la rue. Sachant qu’elle ne pouvait s’en sortir seule, cette jeune mère courageuse contacte un centre d’accueil de parrainage. Accueillie par les membres du personnel, la famille affamée bénéficie rapidement des aliments essentiels à leur bonne santé. Les enfants qui étaient malades et souffraient de malnutrition retrouvent force et santé, pour le plus grand bonheur de leur mère. 

« Je serai éternellement reconnaissante au personnel du centre d’accueil », dit Fabiola. « Ils étaient à mes côtés à un moment où je n’avais personne pour me soutenir »

Et parce qu’un bonheur ne vient jamais seul, le centre d’accueil a également payé une année de loyer d’appartement pour la famille. Libérée de ce grand poids, Fabiola est aujourd’hui une mère joyeuse et commence, peu à peu, à gagner en indépendance financière, grâce à la vente de boissons gazeuses.  

Augusta, Bolivie

Augusta, coiffée d’un filet à cheveux pour préparer et vendre des empanadas, tient son fils Cesar dans ses bras.

Il y a seulement quelques mois, Augusta, 18 ans, était enceinte de son deuxième fils. Elle subissait des violences domestiques de la part du père de ses enfants. Sachant qu’elle, son fils et son bébé sur le point de naître, n’étaient plus en sécurité, Augusta a demandé de l’aide à un centre d’accueil. 

« Je ne connaissais rien de Dieu », déclare-t-elle. « J’ai commencé à fréquenter le centre. Et depuis, il y a eu beaucoup de changements dans ma vie. »  

Parmi ces changements, cette mère courageuse a décidé de se séparer de son mari abusif. Mais en conséquence, elle doit élever toute seule ses garçons, âgés de 3 ans et 8 mois.

« Avant, mon mari subvenait à nos besoins ; maintenant, c’est à moi que revient cette responsabilité ». Le personnel du centre d’accueil « m’a appris à faire des empanadas que je vends maintenant pour gagner assez d’argent et subvenir aux besoins de mes enfants ».

Augusta se lève tranquillement dans l’obscurité, laissant ses deux enfants endormis. Elle râpe silencieusement du poulet et prépare de la pâte, levant les yeux vers le ciel alors que le soleil commence à se lever.

« Grâce à mon stand [d’empanadas], je peux être à la maison avec mes enfants pendant que je cuisine. Je remercie le Seigneur, car je commence déjà à me faire connaître pour mes empanadas. » 

Melissa, Honduras

« Nous avons fait le deuil de notre premier bébé, qui est mort d’une infection cutanée alors qu’il n’avait que 16 mois », raconte Melissa. « Lorsque j’ai appris que j’étais à nouveau enceinte, je me suis réjouie et j’ai loué le Seigneur. »  

Melissa et le père de ses enfants ont vécu des temps de joie, mais aussi de grande souffrance. Dans les moments difficiles, ils ont toujours pu compter sur les membres de leur église. Leur deuxième bébé, Enoc, est né en janvier 2020. À l’âge de 4 mois, il contracte une infection qui finit par nécessiter une intervention chirurgicale urgente. L’aide et le soutien du centre d’accueil ont permis de rendre cette opération possible. Suite au succès de l’opération, Enoc et Melissa sont aujourd’hui tout sourire !  

Florence, Burkina Faso

Florence ne pourrait pas être plus fière de son fils Kader, qui a récemment obtenu un certificat du Président pour son excellence académique. Kader est aveugle depuis l’âge de 5 ans, après avoir contracté une maladie qui lui a ôté la vue. 

« J’étais impuissante et je me sentais désespérée en voyant mon fils Kader avoir des difficultés à voir, dès son plus jeune âge. »  

Mais cette mère courageuse n’a pas cédé au désespoir. Elle a continué à se battre pour le bien de son fils, en demandant de l’aide à un centre d’accueil qui travaille en partenariat avec une école pour enfants aveugles. Aujourd’hui, Kader est l’un des meilleurs élèves de l’école. Comme le dit son professeur Nana : « Kader est un génie ».  

Si nos bénéficiaires sont bénis d’avoir des mères aussi courageuses que ces femmes, soyez assurées que votre présence, dans leurs vies, fait également une grande différence. Véritables mères de cœur pour vos filleuls, votre amour et votre engagement leur permettent de grandir, de se sentir aimés et de sortir de la pauvreté ! 

Bonne Fête des Mères à toutes nos marraines !  

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